• J'ai vu un ange,
    Et cet ange,
    Je l'ai vu de mes yeux,
    Tué devant mes yeux.

    Ma meilleure amie,
    Le suppliait de ne pas la tué,
    Mais elle est morte,
    Il n'a pas de remord.

    Quesqu'elle t'as fait ?
    Lui ai-je lançé,
    Il m'a dit,
    C'est la vie.

    Je suis tombé en sanglot,
    Mes larmes ressemblait plus à du sang qu'à de l'eau,
    Il s'approchait,
    Disant qu'il allait me tué.

    Il leva sa faux,
    Et de tout là-haut,
    La laisser tombé,
    Par terre ma tête est tombé.

    Le sang partout été,
    Ma meilleure amie je la rejoindrais,
    Et l'ange de la mort,
    Partit sans remord.

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  • Je crie cette haine envers moi
    Je pleure ma douleur chaque jour
    Je rêve de suicides inimaginables
    Je m'enfonce dans les enfers du désespoir


    La lumière m'a abandonné
    La liberté m'a enfermé
    La joie m'a brisé
    La sagesse m'a quitté


    L'obscurité est apparue
    L'amour s'est évaporer
    L'envoutement s'est dissipé
    L'enchanteresse m'a délaissé


    Ma raison de vivre n'est plus
    Ma vie a laissé place au vide
    Ma chaleur devient froideur
    Ma personne fait place à mon spectre...



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  • La mort du tempsJ'attendais longtemps,
    Contemplant le Temps.
    Je le regardait, riant,
    Filant comme le vent.


    Il était là, présent,
    Et en riait autant.
    Il extirpait, doucement,
    De mon corps tout son sang.


    Je me mis à marcher,
    Marcher pour tenter d'oublier,
    Que dans quelques années,
    Mon corps en serait vidé.


    Quand soudain, serein,
    Je la vue arriver.
    Elle est venue, enfin,
    Venue pour m'achever.


    La Mort allait me tuer,
    Je n'en était pas contrarié.
    Quand une femme apparue, armée,
    Et l'a décapité.


    Je me suis mis à pleurer :
    Qui allait donc me tuer ?
    Elle s'est alors tournée,
    Et m'a regardé.


    Je fus alors surpris,
    Surpris de sa rare beauté.
    Elle était jolie,
    Et j'en fut charmé.


    Alors j'ai osé demander, aidé,
    Par le souvenir de la Mort décapitée,
    Si elle m'aimait,
    Et elle s'est empourprée.


    Son regard, orné
    De grands iris bleutés,
    C'est alors rapproché :
    Elle m'avait embrassé.


    Je me retrouvai endormis,
    Le sommeil m'avait prit.
    Et quand j'en sortit,
    Elle était partie.


    Un papier, ici,
    Sur lequel était inscrit
    Que je retrouverai son sourire
    Dans un an, ainsi que son rire.


    Je me mis a marcher,
    Marcher pour tenter de me rappeler
    Que dans une année,
    Je la retrouverai.


    Mais, quelques mois passés,
    La Mort s'est représentée,
    Cherchant, devant,
    La trace du Temps.


    Quand il l'eut retrouvé,
    Le temps resta bouche bée :
    « Je croyait que tu avais été tué ! »
    « Sache que ma vie s'étend a l'éternité. »


    Alors, elle leva sa faux
    Et le Temps, tremblant,
    N'émit aucun mot,
    Devant la Mort, le décapitant.


    Elle vint vers moi, riant,
    Ses vêtements aspergés de sang.
    Riant, et disant en m'épargnant :
    « Voici la mort du Temps. »


    Je compris ce que tout cela signifiait,
    Et je courrais, la suppliant
    De venir moi aussi me tuer.
    Mais elle s'enfuit, ricanant.


    Sans même le Temps,
    Je ne peux rejoindre ma bien aimée.
    J'aurais beau attendre, longtemps,
    Comment la retrouver ?


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  • Il aimer la mort, Elle aimer la vie
    Il aimait la mort, et ses sombres promesses,
    Avenir incertain d'un garçon en detresse,
    Il voulait courir, laisser partir sa peine,
    Oublier tous ces jours à la même rengaine...

    Elle aimait la vie, heureuse d'exister,
    Voulait aider les gens et puis grandir en paix,
    C'était un don du ciel, toujours souriante,
    Fleurs et nature, qu'il pleuve ou qu'il vente.

    Mais un beau jour, la chute commenca,
    Ils tombèrent amoureux, mauvais choix,
    Elle aimait la vie et il aimait la mort,
    Qui d'entre les deux allait etre plus fort ?

    Ils s'aimait tellement, ils auraient tout sacrifié,
    Amis et famille, capables de tous renier,
    Tout donner pour s'aimer, tel était leur or,
    Mais elle aimait la vie et il aimait la mort...

    Si différents et pourtant plus proche que tout,
    Se comprenant pour proteger un amour fou,
    L'un ne rêvait que de mourir et de s'envoler,
    L'autre d'une vie avec lui, loin des atrocités...

    Fin de l'histoire, obligés de se séparer,
    Ils s'étaient promis leur éternelle fidélité.
    Aujourd'hui, le garçon torturé vit pour elle,
    Puisque la fille, pour lui, a rendu ses ailes...

    Il aimait la mort, elle aimait la vie,
    Il vivait pour elle, elle est morte pour lui...



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  • Et cela à tous jamais
    Tout à l'heure tu m'as dit que tu voulais me parler
    Tu mas dit que tu me quittais
    Qu' entre nous tout était terminé
    A cet instant ma vie s'est arrêté
    Dans ma tête tout a chamboulé
    De ma fenêtre je vais me jeter
    Ainsi je cesserai de pleurer
    Et je réussirai peut être à t'oublier
    Mon portable a sonné
    A quoi bon m'appeler ?
    Laisse moi me tuer
    Laisse moi s'il te plait
    Ca y est j'ai sauté
    Trois étages plus bas je suis retombée
    Je me suis alors relevée
    Et j'ai vu des ailes qui m' avaient poussé
    Lorsque tu m'as appelé
    Tu voulais me dire que ce n'était pas vrai
    Que c'était un jeu pour voir comment je réagirai
    Ma réaction c'est que je me suis tuée
    Et toute ta vie tu vas le regretter
    Car ce monde je l'ai quitté
    Et cela à tout jamais...


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